Nécrologie
Au nom de tous ceux qui ont œuvré et qui œuvrent encore actuellement à Sainte-Marie, au nom du conseil de direction.
Notre établissement ne serait certainement pas ce qu’il est aujourd’hui, pour les élèves et les personnes qui s’y retrouvent chaque jour, sans l’esprit que Pierre Tirole y a insufflé.
A Sainte-Marie, il a été surveillant, professeur, parent d’élèves, directeur. Il a été un bâtisseur, un animateur, dans le sens de celui qui met de l’âme en toutes choses.
Pour lui rendre hommage, nous avons choisi de lui laisser dire les derniers mots.
Le 2 octobre 1998, il disait aux élèves :
« Chassez vos peurs : peur de venir à l’école, peur de certains camarades, de certains professeurs, peur du travail, peur de l’échec …
Choisissez le bonheur : bonheur d’être au temps privilégié de la vie, bonheur d’apprendre, bonheur d’apprivoiser peu à peu des camarades ou de vous laisser apprivoiser, bonheur de grandir en humanité…
Vous pouvez vous-mêmes continuer les listes des peurs et des bonheurs, vous choisirez ainsi UN BON CHEMIN pour cette année scolaire. »
Et le 30 septembre 2002, en s’adressant à l’ensemble de la communauté éducative :
« Dans l’état où est aujourd’hui le monde, il n’y a pas pour le refaire de moyen plus universel, ni plus efficace que l’éducation disait Jean-Baptiste Lalanne, marianiste de la première heure. Il affirmait déjà ce que nous ressentons encore tous : l’institution scolaire, bien que critiquée, reste la seule institution à promouvoir certaines règles de vie et certaines valeurs.
Dans beaucoup de pays du monde, le développement de l’éducation est le seul moyen de libérer les peuples encore maintenus dans l’ignorance et soumis à la force brute…
Sachons reconnaitre que nos fondateurs ont eu des intuitions encore d’actualité et ressourçons-nous aux grandes orientations pédagogiques et éducatives qu’ils nous ont laissées en héritage. Se proclamer de tutelle marianiste n’est pas simplement une étiquette à placer au fronton de notre établissement, mais une source d’inspiration qui ne se tarit pas. »
Merci.